Apport de l'homéopathie en cancérologie
L’apport de l’homéopathie en oncologie
Introduction
Depuis le développement des soins de support en oncologie, l’homéopathie prend une place de plus en plus importante : son utilisation a doublé ces quatre dernières années en Europe.
L’homéopathie a l’avantage de ne pas être toxique, de ne présenter aucune interaction avec d’autres thérapeutiques et de ne pas être trop onéreuse.
Cet article vous présente les domaines principaux dans lesquels les granules homéopathiques peuvent être d’un grand secours.
Avertissements
Avant de poursuivre il est important de noter ces quelques principes de base :
- L’homéopathie constitue un traitement de support, en aucun cas une alternative au traitement anticancéreux. Il est ainsi important d’avoir une collaboration étroite entre le patient, le cancérologue, le médecin traitant et le pharmacien homéopathe.
- L’utilisation de l’homéopathie ne doit pas se substituer à certains traitements de support indispensables que sont les anti-douleurs, les antibiotiques, les facteurs de croissance ou les anti-nauséeux. Dans ces cas-là, l’homéopathie sera proposée pour augmenter leurs effets mais en aucun cas pour les remplacer.
Les domaines d’application
Le but évident des soins de support en oncologie est d’améliorer la qualité de vie des patients sans interférer dans les traitements conventionnels.
Le parcours de soins du patient en oncologie débute avec l’annonce du diagnostic. Cette période est délicate : stress, anxiété, révolte, sentiment d’injustice, refus du diagnostic. Par une prise en charge individualisée et par son action sur le psychisme, l’homéopathie apporte un soutien dans cette période difficile. Quelques exemples démontrent la diversité des substances utilisées en fonction du symptôme : Aconit dans les crises d’anxiété aiguë, Arnica dans les traumatismes psychiques, Gelsemium pour l’anxiété et la peur des traitements, Ignatia pour les angoisses avec nœud à la gorge, etc….
Afin de choisir la meilleure substance, il est indispensable d’avoir une discussion entre le patient et le pharmacien homéopathe pour que ce dernier puisse proposer le meilleur traitement.
Si une chirurgie est envisagée, des médicaments comme Gelsemium, Arnica, Opium et Staphysagria sont des classiques de toute intervention chirurgicale. Des médicaments plus spécifiques seront proposés en fonction :
- de l’organe opéré (Bellis perennis pour le sein par exemple)
- de certains risques opératoires prévisibles (Phosphorus en prévention du risque hémorragique)
- pour améliorer la cicatrisation (Staphysagria)
- pour limiter certains effets secondaires (Raphanus pour la reprise du transit, Arnica pour diminuer les douleurs).
Si une chimiothérapie est envisagée, là aussi l’apport de l’homéopathie se révèle plein d’intérêt. Que ce soit en prévention ou en traitement des nausées, pour traiter la constipation ou la diarrhée, pour traiter les aphtes et les mucites, pour diminuer l’urticaire et les fissures des extrémités, pour traiter la fatigue souvent extrême, une panoplie de substance est à disposition du pharmacien homéopathe et sera à nouveau sélectionnée après une série de questions judicieuses posées au patient.
Lors de la radiothérapie, des médicaments comme Radium bromatum et Rayons X en dilutions homéopathiques, accompagnés souvent de Apis mellifica et Borax, seront administrés afin de réduire la radiodermite et les aphtes provoqués par les rayons.
Si une hormonothérapie est mise en place, là aussi l’homéopathie trouve toute sa place pour diminuer certains effets secondaires comme les bouffées de chaleur, les douleurs musculaires, la fatigue et les réactions au site d’injection.
Notre expérience
En tant que pharmaciens spécialisés en homéopathie, nous sommes confrontés tous les jours à des patients demandeurs de traitements complémentaires. En cancérologie, le grand avantage de l’homéopathie est d’être non toxique et de ne pas interférer avec les traitements classiques. Les recommandations proposées par cet article sont basées sur des expériences cliniques accumulées par des médecins (oncologues, chirurgiens) et pharmaciens ayant intégré la thérapeutique homéopathique dans leur pratique. Nous rappelons ici qu’en aucun cas l’homéopathie doit se substituer aux traitements conventionnels mais qu’elle trouve sa place en tant que médecine complémentaire.
Les réactions positives de nos nombreux patients nous confortent dans l’idée que l’homéopathie s’avère être une aide précieuse, voire indispensable, à tout traitement oncologique.
Conclusion
Le but ultime de tout soignant est d’apporter une solution satisfaisante aux malades. Avec l’apport de l’homéopathie en oncologie nous arrivons à améliorer la qualité de vie des patients sans interférer avec les traitements classiques.
L’équipe de notre pharmacie est spécialisée en médecines complémentaires. Notre large gamme de préparations maisons nous permet d’accompagner nos patients de manière individualisée.
Votre team de la pharmacie de Quay
