• Téléphone

    027 322 10 16

  • Ouvert aujourd'hui

    08:00 à 12:00
    13:30 à 18:30

  • Adresse

    Rue du Grand-Pont 2, 1950 Sion

Produit bien ajouté au panier

Vue

Quantité maximale atteinte

icon-error

Ce produit n'est pas disponible

icon-error

Connexion

Inscription

* Champs obligatoires

Récupération du mot de passe

Stratégie prévention hiver

Retour du froid : l’heure de penser à la prévention

 

 

La grande star de l’hiver question prévention est sans aucun doute l’Echinacea. Cette plante est originaire d’Amérique du Nord où elle était utilisée par les Indiens indigènes pour le traitement par voie externe des plaies, des brûlures et des piqûres d’insectes ainsi que par voie interne en cas de douleurs, de toux, de crampes d’estomac et de morsures de serpents.

Vers la fin du 19ème siècle, on commença à utiliser l’Echinacea en Europe. L’introduction et la culture de cette plante eurent lieu en Suisse par le Dr. Vogel aux alentours de 1950, lorsque ce dernier rentra d’un voyage en Amérique du Nord avec dans ses bagages des graines d’Echinacea purpurea offertes par un chef des Sioux.

Les propriétés immunostimulantes de différentes espèces d’Echinacea, en particulier Echinacea purpurea, Echinacea angustifolia et Echinacea pallida, sont actuellement bien démontrées. Nous recommandons d’utiliser cette plante par voie interne pour augmenter les défenses immunitaires, pour la prophylaxie et la thérapie des maladies hivernales courantes (grippe, bronchite, angine…) ainsi que pour le traitement de soutien des infections récidivantes dans la région des voies respiratoires et des voies urinaires. En usage externe, nous la préconisons pour le traitement des plaies qui cicatrisent mal et des maladies inflammatoires de la peau.

La durée du traitement par voie interne ne doit pas dépasser 8 semaines, à répéter 2 à 3 fois par année si nécessaire. L’Echinacea ne doit par être utilisée dans les maladies telles que la tuberculose, les leucoses, la sclérose en plaque, les affections du SIDA et l’infection VIH.

 Une autre plante reconnue pour ses propriétés immunostimulantes est l’umckaloabo (ou Pelargonium sidoides). Cette plante originaire d’Afrique du Sud était utilisée au 19ème siècle pour le traitement de la tuberculose, jusqu’à l’arrivée des antibiotiques. Des études récentes ont démontré que l’extrait alcoolique de cette plante présentait des activités antivirales, antimicrobiennes et mucolytiques. Plusieurs études cliniques ont montré un apport remarquable dans la guérison des bronchites aiguës et autres affection ORL, tant chez les adultes que chez les enfants dès 1 an. Pour une efficacité optimale, les gouttes de Pelargonium sidoides doivent être ingérées 3 fois par jour (matin, midi et soir). Cette plante est contre-indiquée chez les femmes enceintes et allaitantes ainsi que chez les patients sous anti-coagulant.

Les plantes dites adaptogènes, c’est-à-dire qui stimulent la résistance non spécifique de l’organisme, jouent aussi un rôle non négligeable dans la prévention des affections hivernales. On citera plus particulièrement l’Eleutérocoque, le Damiana, le Ginseng ainsi que l’Orpin rose (Rhodiola rosea). Cette dernière est traditionnellement utilisée depuis des siècles en Russie, dans les pays scandinaves et en Islande pour augmenter l’endurance physique et la résistance au mal d’altitude, pour le traitement de la fatigue, de certaines infections et de désordres du système nerveux central. A signaler que son effet anti-fatigue se manifeste beaucoup plus rapidement que celui induit par le ginseng ou l’éleutérocoque.

L’hiver est le terrain de prédilection des huiles essentielles. Leurs exceptionnelles propriétés anti-infectieuses en font des substances de premier choix pour combattre toutes les affections hivernales. Leur utilité dans la prévention est également bien ancrée dans la pratique des aromathérapeutes : que ce soit pour stimuler les défenses immunitaires avec l’Encens ou le Ravintsara, pour donner un coup de fouet lors d’épuisement avec l’Epinette noire ou le Pin sylvestre ou pour désinfecter les locaux en diffusant du Citron ou de l’Eucalpytus citronné ; chacun y trouvera son compte pour réduire au maximum les épisodes de maladie survenant lors des mois à venir.

 Une autre alternative pour stimuler notre immunité d’une manière plus douce et donc plus adaptée aux enfants sont les bourgeons maçérats glycérinés.Déjà au XIIème siècle, Sainte Hildegarde mentionnait les propriétés médicinales du cassis. A l’heure actuelle, ce dernier est considéré comme un adaptogène et possède un effet synergique sur les autres bourgeons, c'est-à-dire qu’il amplifie l’effet thérapeutique des bourgeons auxquels il est associé. Nous préconisons ainsi de mélanger le cassis avec le rosier sauvage et le sapin pour constituer un mélange ayant les propriétés suivantes : stimulation et renforcement des défenses naturelles de l’organisme, action préventive sur les maladies hivernales. Ce mélange sera administré par cure de 3 semaines par mois pendant tout l’hiver.

Les probiotiques sont également une aide précieuse au bon fonctionnement de notre immunité. Ils agiraient notamment en stimulant la production de divers anticorps dans le corps humain.

Pour fonctionner de manière optimale, notre système immunitaire a également besoin de micronutriments, éléments indispensables à la vie, qui doivent être apportés par l’alimentation car nous ne savons pas les synthétiser.Dans l’idéal, ils devraient se trouver dans notre assiette. Malheureusement cela est rarement le cas (appauvrissement des sols, malbouffe…) ; il est alors nécessaire de les apporter sous forme de compléments alimentaires.A l’aube de cet hiver nous allons mettre l’accent sur 4 micronutriments indispensables pour l’immunité :

  • 2 vitamines (la D et la C)
  • 2 oligo-éléments (le Zn et le Sélénium)

Les posologies recommandées se basent sur un article publié par la société suisse de nutrition. Ces dosages se sont avérés idéaux pour d’une part être efficaces et d’autre part être inoffensifs, même sans carence connue :

  • Vitamine D : 2000 UI par jour
  • Vitamine C : 200 mg par jour
  • Sélénium : 50-100 microgrammes par jour
  • Zinc : 10 mg par jour

Ce survol non exhaustif de ces quelques substances nous démontre que l’utilisation de produits naturels (plantes, oligoéléments, vitamines…) nous offre de nombreuses possibilités pour nous permettre de nous armer au mieux à l’aube d’une nouvelle saison hivernale.

Mise en garde du professionnel : il est très important de ne pas stimuler l’immunité lors des maladies auto-immunes qui sont une contre-indication formelle à l’utilisation de plantes ou d’autres substances agissant dans cette indication. Un avis médical devrait être pris avant d’utiliser ces produits.

Notre équipe est formée en phytothérapie (diplôme de la société suisse de phytothérapie) en micronutrition (diplôme de la société suisse de micronutrition) et en aromathérapie. Nous avons également mis au point un grand nombre de préparations maisons indiquées pour booster votre immunité. Nous nous ferons un plaisir de vous conseiller individuellement sur la meilleure stratégie à adopter pour passer un hiver le plus doux possible…..

 

L’équipe de la pharmacie de Quay

Dr. Brigitte Mudry-de Quay

Grand-Pont 2

1950 Sion

NB : Toute reproduction, même partielle, de ce texte et interdite

Partager sur: